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Bien réagir en cas de perte de revenus
Chômage, maladie, séparation… les accidents de la vie engendrent souvent une perte de revenus. Comment faire face aux dépenses courantes et au remboursement des crédits alors (...)
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En cas de difficultés
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Le crédit souscrit est une charge obligatoire dans un budget. Il vous engage et doit être remboursé.
Si de nombreuses dépenses peuvent être limitées facilement (cinéma, restaurant, voyage, shopping...), vous ne pouvez pas en revanche modifier les modalités de remboursement prévues au contrat de crédit. Impossible de changer les montants, la date de vos échéances, etc.
Cependant, des solutions existent si les difficultés persistent, malgré tous vos efforts sur les dépenses non obligatoires ou facilement compressibles.
La première chose à faire est de lire son contrat de crédit car il existe parfois des souplesses de remboursement, avec un aménagement ou un report de mensualité en cas de difficulté.
Vérifiez ainsi si une clause permet de réduire le montant de vos mensualités ou de les suspendre partiellement ou totalement. Si c'est le cas, vous pourrez faire valoir cette clause en contactant votre conseiller bancaire dans les conditions prévues au contrat.
L'assurance liée à votre crédit immobilier peut, dans certains cas (décès, invalidité, perte d'emploi...), couvrir vos mensualités. Relisez votre contrat d'assurance pour connaître les situations couvertes et les clauses restrictives.
Votre situation est couverte par une assurance emprunteur ? Fournissez à l'assurance les documents attestant de vos difficultés : lettre de licenciement, attestation France Travail (anciennement Pôle Emploi)... Attention : l'assurance perte d'emploi ne s'active que :
Elle peut ne pas couvrir l'intégralité des mensualités de remboursement.
Tous les contrats ne proposent pas de flexibilité. Pour ceux qui les proposent, les délais peuvent ne pas être suffisants.
Vous avez une baisse de revenus ? Contactez sans attendre votre conseiller bancaire afin d'examiner ensemble votre nouvelle situation. Que ce soit par téléphone, mail ou via le formulaire de contact dans votre espace client en ligne. Vous pouvez aussi utiliser l'application mobile de votre banque.
Les dossiers sont étudiés au cas par cas par les banques. Des solutions peuvent ainsi être envisagées pour permettre par exemple la modulation d'échéances ou le report de mensualités plus facilement tant pour les crédits à la consommation que pour les prêts immobiliers.
A noter : un rachat de crédit ou une renégociation peut aussi être envisagée. La charge des mensualités peut se trouver d'un seul coup réduite de moitié, voire davantage. Toutefois, dans ce cas, le coût au final sera plus élevé. A manier donc avec précaution.
Également appelée modulation d'échéances, cette solution est proposée dans la plupart des établissements de crédit et vous permet de réduire (ou augmenter) le montant de vos mensualités, de 10 à 30%.
Si vous optez pour la baisse de vos mensualités, cela va obligatoirement allonger la durée initiale de votre crédit (avec un nombre maximum de mois supplémentaires spécifié) et donc son coût. Un nouvel échéancier vous est alors adressé. Prenez le temps de vérifier le surcoût engendré par cet aménagement.
Cette souplesse est en général réservée aux emprunteurs détenant un crédit depuis au moins deux ou trois ans.
A noter : Si la modulation d'échéances n'est pas prévue à votre contrat, elle peut être mise en place par un avenant au contrat. Celui-ci peut engendrer des frais.
Plus difficile à mettre en place, le report de mensualités de crédit permet de suspendre partiellement ou complètement le remboursement de votre crédit. Cette possibilité est le plus souvent prévue en cas de perte d'emploi, baisse de revenus ou accident de la vie.
La durée de suspension des échéances est définie dans le contrat, elle est généralement comprise entre 2 et 3 mois consécutifs, sans dépasser 6 à 12 mois.
Même en cas de suspension de vos mensualités de crédit, vous devrez continuer à payer les assurances liées au prêt.
Il est enfin possible de demander une suspension judiciaire de votre crédit.
Vous pouvez ainsi saisir le Tribunal judiciaire afin d'obtenir un délai de deux ans maximum, pendant lequel aucune mensualité ne sera due. Pendant ce délai, les sommes ne produisent pas d'intérêts.
Vous aurez bien sûr à justifier de vos difficultés financières temporaires et démontrer qu'une fois passé le délai de suspension, vous pourrez reprendre normalement le paiement de vos échéances.
En cas de difficultés plus durables, il faudra sans doute envisager le dépôt d'un dossier de surendettement à la Banque de France.
Selon la situation, un plan de redressement ou un effacement des dettes pourront par exemple être proposés. Retrouvez toutes les informations utiles dans notre guide.
En cas de difficultés financières générales, réagissez rapidement pour vous donner un maximum de chances de trouver des solutions et surtout éviter d'aggraver votre situation. Pour rééquilibrer votre budget, contactez notamment un Points Conseil Budget (PCB). Pensez aussi à utiliser des applications budgétaires comme Pilote Budget et Pilote dépenses.
Prenez contact avec votre conseiller bancaire pour faire le point sur vos produits et services bancaires, voire lui demander de souscrire l'offre spécifique.
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